Le passage du répertoire anglais au répertoire néerlandais en 1998 s'est avéré un succès pour la chanteuse de Rotterdam Frédérique Spigt. La «femelle Herman Brood» à la voix bronzée brute met son cœur et son âme dans ses textes autobiographiques. Avec l'album et le programme de théâtre Eén Kus, elle chante également pour la première fois en français poétique. Les chansons pour
… One Kiss ont été créées en jouant un accordéon qui a été offert en cadeau, cet instrument joue donc un rôle de premier plan. Spigt s'entoure d'un modeste combo acoustique; Jan van der Meij (guitare), Hein Offermans (contrebasse et tuba), Gwen Cresens (accordéon, bandonéon et piano) et cordes. Les petits textes optimistes de Spigt traitent de la désillusion et du chagrin (d'amour), de la solitude et de la méchanceté des gens. Danse Macabre contient de vives critiques de la ' Kabinet des misérables »et le Reviens-Moi en français parle du meurtre de Theo van Gogh. De petits points lumineux forment l'Idole satirique Van Idool et Homo Sapiens et la chanson d'amour Annemarie. Les chansons de la vie de Spigt sont belles dans leur simplicité et leur honnêteté. (SvdP)plus