Un bain plein de XTC. Cela suggère que le septième album de Hot Chip devrait sembler plutôt euphorique. Le groupe britannique sait mieux que quiconque comment répandre des sentiments tels que la mélancolie et le chagrin sur toute la piste de danse. Sur le prédécesseur (2015), on pouvait déjà entendre de fortes influences house, mais comme c'est souvent le cas avec Hot Chip, l'élan était
… parfois radicalement réduit par les ballades un peu ennuyeuses d'Auto-Tune. Toujours sur A Bath Full Of Ecstasy, le tempo est parfois lent, mais dans l'ensemble, il est plus que jamais animé par la musique de danse du circuit des clubs. Les longues chansons comme Spell et Hungry Child sont particulièrement belles, avec des synthés parfois dormants qui s'accumulent jusqu'à un point culminant et des lignes mélodiques lourdes qui rebondissent de haut en bas. Nous devons tenir pour acquis qu'un certain nombre de chansons passent inaperçues. Surtout, Hot Chip est à nouveau leur moi coloré sur cet album. (JvQ)plus