Sur
Singing to the Moon (2013) et
The Dreaming Room (2016), l'artiste britannique Laura Mvula a exploré de manière dynamique des genres comme la (néo)soul, l'électropop et le gospel. Sur son troisième album, les synthétiseurs prennent vie. Avec une bonne dose d'électro-funk, Mvula emprunte cette fois une voie qu'elle souhaite emprunter depuis longtemps : celle des années 80. Des artistes
… comme Prince et Janet Jackson ne semblent jamais être loin à cet égard. En 2017, son label d'alors a rompu les liens et Mvula a lutté contre l'anxiété et l'incertitude. Son troisième album se devait donc d'être une explosion de joie. Les arrangements exubérants sont donc au service de cette atmosphère de liberté. Mvula chante toujours avec beaucoup d'inspiration et d'urgence, notamment pour se libérer de ses insécurités. Elle comble le fossé entre la danse non forcée et l'aspect personnel qui donne à l'album un côté intime. (JvQ)plus