Florence Welch, elle aussi, a dû endurer la pandémie de corona. Sa musique grandiloquente n'a pas pu trouver sa place sur les scènes ou dans les salles pendant longtemps. Ainsi, la fièvre de la danse à laquelle elle fait référence dans le titre s'est développée de plus en plus. Cette fièvre s'exprime dans cet album, à commencer par le fascinant numéro d'ouverture King. Écoutez comment
… Welch sait toujours comment gérer une dose de grandiloquence, bien que cette fois-ci elle soit réduite au minimum. Ce faisant, elle poursuit dans la veine de High As Hope (2018). Musicalement, il n'y a rien de nouveau sous le soleil ; rythmes chaloupés, chœurs et lignes vocales drapées, voilà tout ce qui compte. Cette fois, cependant, Welch utilise sa musique pour renforcer ses paroles introspectives. Pendant les lockdowns, elle a été confrontée à elle-même et cela se reflète dans les chansons. Elle fait référence aux démons qu'elle a dans sa propre tête, mais réfléchit aussi au fait d'être une femme et à l'auto-sabotage. Avec Jack Antanoff et Dave Bayley (de Glass Animals), Welch parvient à transformer ses concoctions en un univers à nouveau totalement unique (JvQ).plus