Pour leur quatrième album Spark, le duo américain Whitney a promis un changement de son. Dans le morceau d'ouverture rêveur Nothing Remains, on n'entend pas encore beaucoup de cela, car le folk qui était si important dans les albums précédents prédomine encore ici. Mais le duo ne s'y attarde pas longtemps, puisqu'il plonge ensuite dans la musique pop électronique. Toujours aussi velouté,
… mais avec une pointe de mélancolie. En effet, Julien Ehrlich et Max Kakacek ont écrit l'album pendant la pandémie de corona, en isolement, en se concentrant sur le chagrin d'amour et la finitude de la vie. Chaque chanson a donc un côté doux-amer. Bien que le tempo ne soit jamais très élevé, le duo parvient à jouer habilement avec les différentes ambiances. La nature incantatoire de leur musique fait qu'il est facile de se perdre dans Spark. (YvQ)plus
