En mars 2005, le guitariste, chanteur et compositeur Ali Farka Touré est décédé d'un cancer des os à l'âge de 66 ans. Avec cela, le Mali a perdu une célébrité très respectée, un musicien idiosyncratique qui, en 1990, a échangé une carrière internationale réussie contre une vie tranquille d'agriculteur dans sa patrie familière. Les producteurs ont dû venir ensuite à Niafunké. Les
… enregistrements dans cette atmosphère décontractée ont abouti à des albums avec une belle musique authentique. L'album studio Savane est devenu le chant du cygne de ce «roi des chanteurs de blues du désert». Jamais Touré n'avait collaboré aussi intensément sur un album, afin de préserver les anciennes chansons et danses traditionnelles pour les générations futures juste avant sa mort. Il n'a même pas hésité à révéler la musique spirituelle du mystérieux culte vaudou de Gimbala. Le jeu traditionnel du ngoni (luth), du njarka (violon à une corde), de la guitare et de la gourde est subtilement complété par des improvisations sur harmonica (Little George Sueref) et saxophone (Pee Wee Ellis), ce qui renforce l'atmosphère bluesy. Les voix de questions et réponses et les mélodies et rythmes répétitifs ont un effet hypnotique et amènent l'auditeur dans des sphères supérieures. Le testament de Touré contient de nombreux mots sages, de belles histoires et une belle musique du riche héritage malien. (SvdP) belles histoires et belle musique du riche héritage malien. (SvdP) belles histoires et belle musique du riche héritage malien. (SvdP)plus