Vers le tournant du siècle, Peter Benoit était généralement considéré en Belgique comme le compositeur national le plus important. On a peu entendu parler de lui depuis de nombreuses années, et cela vaut également pour les collègues de deux générations dont les œuvres ont été enregistrées ici par l'Orchestre Symphonique de Flandre sous la direction de Fabrice Bollon. Il s'agit de la
… "Symphonie en sol" d'August de Boeck (1865-1931) et de "l'Ouverture" Polyeucte "" d'Edgar Tinel (1854-1912). Benoit a consciemment écrit de la musique typiquement «flamande». Cela ne peut être dit des deux compositeurs en question. La chose la plus frappante à propos de la "Symphonie" en particulier est l'impression typiquement russe qu'elle produit. La pièce ressemble tellement à Borodine et Tchaïkovski en termes de thème et d'orchestration, qu'il semble être l'œuvre d'une âme slave qui s'est perdue près de l'Escaut, qui se souvient avec nostalgie de la mère Russie. "Ouverture" de Tinel, de couleur sombre, présente également des traits orientaux, mais trahit surtout l'influence de Schumann. Bref, rien ici ne trahit le pays d'origine et ainsi le fameux dicton «Sire, il n'y a pas de Belges» obtient désormais également une interprétation musicale. Tout cela ne change rien au fait que les deux morceaux contiennent une musique magnifique et convaincante et sont très bien interprétés. (JvG) _ maintenant aussi une interprétation dans le domaine musical. Tout cela ne change rien au fait que les deux morceaux contiennent une musique belle et convaincante et sont très bien interprétés. (JvG) _ maintenant aussi une interprétation dans le domaine musical. Tout cela ne change rien au fait que les deux morceaux contiennent une musique magnifique et convaincante et sont très bien interprétés. (JvG) _plus