Six œuvres orchestrales de compositeurs flamands ont été réunies sur ce CD, qui donnent une image très variée de la musique flamande des cent cinquante dernières années. Dirigé par Jan Latham-Koenig, l'orchestre de la radio flamande s'ouvre avec l'ouverture «De Elzenkoning» de Peter Benoit. Benoit est considéré comme le père de la musique flamande, mais lorsque cette pièce a été
… écrite, les ambitions nationalistes ne l'avaient pas encore saisi. L'œuvre appartient à un opéra de langue française, «Le roi des aulnes» (1859). Benoit a incorporé le thème de l'Erlkönig, qui était populaire au 19ème siècle, d'une manière musicale dans cette ouverture, qui, cependant, a semblé stylistiquement quelque peu indescriptible. Flor Alpaerts «Ulenspiegel» a été achevé en 1928. Le thème de cette pièce est évident pour un compositeur flamand. Bien sûr, il suscite une comparaison avec l'œuvre du même nom de Strauss, surtout lorsque l'idiome, tel qu'utilisé ici par Alpaerts, rappelle fortement celui de Strauss. Des sons complètement différents peuvent être entendus dans «The Splendor of Sicily» de Norbert Rosseau; il a étudié avec Respighi, entre autres, et cela est évident dans cette pièce, car beaucoup de passages rappellent ses cycles romains. Le City Park d'Arthur Meulemans date de 1928 et est une évocation en deux parties de la vie nocturne de Maastricht (la pièce était dédiée à l'orchestre symphonique de Limbourg). Les influences allemandes et françaises alternent ici. Le travail le plus récent sur celui-ci est «Avant que les efforts ne disparaissent» de 1978 par Victor Legley. L'œuvre est à la fois une ode à la mémoire de la mère de Legley, comme parmi les innombrables victimes de la Première Guerre mondiale à la bataille d'Ypres. Bien qu'ils ne soient pas méchants, ces sons modérément modernes ne parviennent pas à convaincre en écho à des sujets personnels et historiques aussi pénétrants. Le CD se termine par l'Ouverture `` Franciscus '' d'Edgar Tinel, fort organisée mais un peu pâle, appartenant à un oratorio du même nom de 1888. Un CD avec des œuvres flamandes inconnues de qualité variable, mais agréable à découvrir. , car si cette collection montre quelque chose, c'est que le lion flamand peut s'habiller de vêtements très différents. (JvG) Le CD se termine par l'Ouverture `` Franciscus '' d'Edgar Tinel, fort organisée, mais quelque peu pâle, appartenant à un oratorio du même nom de 1888. Un CD avec des œuvres flamandes inconnues de contenu variable, mais agréable à connaître , car si cette collection prouve quelque chose, c'est que le lion flamand peut s'habiller de vêtements très différents. (JvG) Le CD se termine par l'Ouverture `` Franciscus '' d'Edgar Tinel, fort organisée, mais un peu pâle, appartenant à un oratorio du même nom de 1888. Un CD avec des œuvres flamandes inconnues de contenu variable, mais agréable à connaître , car si cette collection prouve quelque chose, c'est que le lion flamand peut s'habiller de vêtements très différents. (JvG)plus