La Divine Comédie de Dante (La Divina Commedia, XIVe siècle) est l'une des plus grandes réussites littéraires de tous les temps. Il s'agit d'un ensemble complet de références bibliques, de philosophie grecque, de politique, de culture, etc. Dans ce contexte, Dante décrit un voyage à travers l'enfer, via le purgatoire (montagne de purification), jusqu'aux cercles les plus élevés du ciel
… (paradis). Des romantiques comme Liszt et Tchaïkovski s'en sont inspirés. Il n'est donc pas étonnant que Thomas Adès fasse référence à d'autres musiques dans son ballet Dante, notamment à la Symphonie Dante de Liszt (piste 7). Mais le Grand Galop Chromatique de Liszt (plage 12) offre également des moments amusants - l'enfer est une véritable maison de fous. Adès peut-il donc ne penser à rien lui-même ? Pourtant, il le peut. Le dernier mouvement, Paradiso, est un suspense magistral qui captive sans effort pendant une demi-heure. Le ballet intégral a été commandé par le Los Angeles Philharmonic et le Royal Ballet britannique. En plus d'être jouée au théâtre, la musique a également été jouée en concert. La sortie du CD en est le résultat. (HJ)plus