Antonín Dvořák n'était pas un compositeur de musique pour piano au franc-parler, comme
Grieg. Néanmoins, cette partie de l'œuvre de Dvořák a acquis une taille respectable. Le plus populaire est son septième Humoreske (1894). Son mouvement rappelle de façon amusante les émissions radiophoniques de la gymnastique matinale d'autrefois. Que cette balançoire caractéristique ait été inspirée
… par un voyage en train est probablement un mythe. Cela a plus à voir avec les influences de la musique folklorique américaine (pentatoniques, syncopes). Les Humoresques op.101 datent de l'époque où Dvořák était au Conservatoire de New York. Dvořák les a composées sur le sol européen, pendant des vacances scolaires en Bohême. La musique pour piano de Dvořák ne s'arrête pas là, comme le montre le pianiste Ivo Kahánek dans cet aperçu. Son précédent album du Concerto pour piano de Dvořák a notamment remporté le BBC Music Magazine Concerto Award. (HJ)plus