La musique idéale pour se brosser les dents. À la fin des années 1980, un journaliste a réagi avec des mots similaires à un
lp de l'organiste
Jan Jongepier avec des morceaux d'harmonium de
César Franck. Le pianiste Pierre-Laurent Aimard a publié un disque similaire, mais avec des petites danses et des valses de Franz Schubert. Ce n'est pas cet album qui fera danser beaucoup d'auditeurs. Pour
… cela, l'approche d'Aimard est bien trop réfléchie et poétique. C'est un choix conscient de la part d'un pianiste qui se présente habituellement comme un virtuose. De son propre aveu, Aimard utilise Schubert pour rechercher l'intime dans notre monde, le lieu de la vulnérabilité, de la tendresse et du secret. Aimard s'est senti soutenu par une équipe d'enregistrement compréhensive. Il a également été inspiré par un piano à queue spécial des années 1950, qui se trouvait autrefois dans la salle de concert Rudolfinum à Prague. Un documentaire a été réalisé sur cet album, intitulé Three Days in Toblach - The Sound of Schubert. (HJ)plus