Sur ce CD, le Chœur philharmonique de chambre estonien, dirigé par Paul Hillier, chante la musique de compositeurs baltes. Curieusement, cette affirmation n'est pas remplie: il manque une contribution de la Lituanie et il est également quelque peu curieux que, pour des raisons de commodité, les compositeurs suédois et finlandais comptent désormais aussi comme baltes (au lieu de scandinaves).
Il sera ouvert avec quatre paramètres de psaume par Cyrillus Kreek (1889-1962). Ce compositeur estonien, qui a étudié à Saint-Pétersbourg, était un collectionneur passionné de chansons folkloriques estoniennes. Cette fascination se reflète clairement dans les œuvres chorales: ce sont sans aucun doute des décors surprenants, aux profils mélodiques et rythmiques idiosyncratiques. En outre, cinq chansons de bourdon letton de 1982 par Veljo Tormis (1930) peuvent être entendues; malgré le titre faisant clairement référence à l'origine nationale, ces œuvres semblent beaucoup plus anonymes que celles de Kreek. Les décors rappellent davantage ceux du mystère des voix bulgares que ceux des pays baltes. Le compositeur le plus célèbre d'Estonie, Arvo Pärt (1935), offre la première d'enregistrement de ... qui était le fils de ... de 2000, une œuvre étonnamment exaltée, comparée au ton méditatif qui domine habituellement la musique de Pärt. Dona nobis pacem a été enregistré par le compositeur letton Peteris Vasks (1946). Musicalement Vasks est principalement formé par la musique des festivals d'automne de Varsovie, qui repousse le contenu balte de sa musique en arrière-plan. Penderecki semble ici plus important que l'origine nationale. Écoutez ma prière, O Seigneur (1986) et Es ist genug (1986) ont été écrits par le Suédois Sven-David Sandstrom (* 1942) qui, comme les titres le suggèrent, était basé sur des modèles plus anciens, à savoir Purcell et Buxtehude. Le CD est également rempli de la Suite Lorca de 1973 du Finlandais Einojuhani Rautavaara. La question est de savoir pourquoi ces dernières œuvres ont été enregistrées sur un CD avec des «voix baltes». Mais il est également frappant qu'il n'y ait pratiquement pas de son national dans la musique balte après Kreek: au lieu de cela, l'idiome néo-tonal néo-religieux internationalement accepté domine. Ainsi, malgré la qualité de la performance, ce CD offre un portrait assez biaisé des «voix baltes». (JvG) Mais il est également frappant que dans la musique baltique après Kreek, on n'entende guère un son national: au lieu de cela, l'idiome néo-tonal néo-religieux internationalement accepté domine. Ainsi, malgré la qualité de la performance, ce CD offre un portrait assez biaisé des «voix baltes». (JvG) Mais il est également frappant que dans la musique baltique après Kreek, on n'entende guère un son national: au lieu de cela, l'idiome néo-tonal néo-religieux internationalement accepté domine. Ainsi, malgré la qualité de la performance, ce CD offre un portrait assez biaisé des «voix baltes». (JvG)plus