Il n'est pas difficile de rejeter avec humour un nouvel album de Rod Stewart rempli de chansons américaines et d'airs de Broadway. Cette fois-ci, Jules Holland vient compléter l'album avec son obligatoire piano "honky-tonky". Tout cela semble redondant et, surtout, a déjà été fait en mieux. Mais Stewart approche les 80 ans et sur Swing Fever, il montre qu'il aime particulièrement ce répertoire.
Avec sa voix grinçante et raide, il ne manque jamais une note et, comme un jeune chien, il se jette dans Oh Marie et Ain't Misbehavin'. Et tout comme il encourageait les membres du groupe The Faces avec de nombreux cris enthousiastes comme un vrai chanteur de soul, il soulève maintenant tout le big band (y compris Holland) avec son interprétation enthousiaste et ses nombreux cris d'encouragement. Stewart est un artisan et il est complètement dans son élément sur Swing Fever. (MR)plus