Le pianiste français Eric Legnini a reçu une Victoire Du Jazz en 2011 pour son album crossover The Vox. Avec Sing Twice, il continue sur le même pied. Accompagné du batteur Franck Agulhon et du contrebassiste Thomas Bramerie, d'une section à vent, d'un guitariste funky et d'un percussionniste, il laisse le jazz et la pop fusionner. On ne sait pas s'il s'agit d'un album de jazz pop ou d'un album
… de pop jazzy. Une chose est claire et c'est que le piano de Legnini joue le rôle principal. S'il faut un certain temps avant que les premiers sons africains ne se fassent entendre (Yan Kadi), Sing Twice écoute de manière détendue et surtout variée. Ce dernier est principalement dû aux efforts de trois chanteurs complètement différents. Le chanteur britannique Hugh Coltman a si bien écouté Jamie Cullum qu'il pourrait être un clone, Mamani Keita du Mali justifie le nom du groupe, et la chanteuse folk nippo-américaine Emy Meyer fournit la partie soyeuse. Cela fait de The Afro Jazz Beat un groupe très polyvalent qui, grâce à son jeu puissant, penche davantage vers le côté pop, mais ne perd néanmoins pas de vue le jazz. (UN D)plus