Depuis leur
début éponyme de 2012, Bruut ! mélange le jazz avec des genres tels que le rock 'n-roll, le surf et le style de musique et de danse boogaloo, qui était particulièrement populaire dans les années soixante.
Superjazz, c'est ainsi que le quatuor d'Amsterdam a baptisé son quatrième album de 2017. Super sounds Bruut !, parfois aussi sur l'album numéro sept. Par exemple, dans
… l'agréablement rêveur Flubby, lorsque l'orgue Hammond 'éternel' et les handclaps entraînants cèdent brièvement la place à un travail de cuivres magnifiquement feutré. Ou dans le détendu mais excitant Poly, où le saxophone du leader Maarten Hogenhuis joue un rôle de premier plan. Ailleurs, dans des chansons entraînantes comme Gheute ou Grippage, Bruut ! rappelle l'inégalable trio psych-jazz The Comet Is Coming. Ce n'est certainement pas une disqualification. La reprise un peu cucul de In Bloom de Nirvana est moins géniale. Et puis il y a les contributions orales de Joost Oomen dans Brief (sur le pudding) et Hynder (sur toutes sortes de chevaux). Comme toujours avec le spoken word, il faut l'aimer. Mais je préfère le boogaloo. (RME)plus