L'avant-dernier album du chanteur de jazz Kurt Elling (1619 Broadway) était un hommage au Brill Building. Les compositeurs qui ont travaillé dans cet immeuble de bureaux à New York ont eu une influence majeure sur la musique pop américaine. Peut-être que ce regard sur le passé musical de son propre pays nous a rendu curieux de l'histoire musicale du reste du monde. Chez Passion World,
… Elling édite des compositions de douze pays différents. Parfois, il traduit les chansons, mais dans La Vie En Rose Elling chante en français (avec un accent américain malicieux). La variété est énorme. Elling, par exemple, chante un tango, une chanson cubaine d'Artur Sandoval, une pièce de Brahms et aussi deux reprises pop, une de U2 et une de Björk. Avec sa gamme de quatre octaves, Elling ajuste sans effort les compositions à sa volonté. Passion World sonne aussi définitivement comme une unité. Dans le livret du CD, Elling s'excuse de ne pas avoir enregistré de musique d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. La bonne nouvelle est que le chanteur laisse entendre que ces continents seront couverts dans une deuxième partie de Passion World, qui sortira plus tard. (PdK)plus