Patrick Watson, le groupe canadien autour du chanteur et pianiste du même nom, a percé auprès d'un public restreint avec l'album (2006). Un disque plein de pop atmosphérique et cabaret aux influences classiques, fini avec la voix fragile de Watson. Successor Wooden Arms sonne remarquablement plus fort avec un son dans lequel toutes sortes de percussions (d'un djembé à un vélo et autre métal)
… jouent un rôle important. Les cordes sont utilisées avec beaucoup moins de parcimonie. Watson lui-même ressemble au frère fumé de et ne va vraiment au-dessus du titre que lorsqu'il joue semble vouloir chanter. C'est un danger qui plane constamment chez Patrick Watson: que les arrangements artistiques et volontairement transversaux en viennent à ressembler à des études et des pastiches. Avec cette conclusion, la sensibilité vocale inébranlable de Watson semble également plus fictive qu'authentique. Un disque responsable et donc un peu clinique plein de musique qui demande définitivement plus de spontanéité et de vivacité. (MONSIEUR)plus