Dans les textes de les images de leur province d'origine, la Zélande, ne sont jamais loin: mer et sel, vent et argile. Pourtant, le groupe n'a jamais enregistré de chanson en dialecte zélandais. La raison était assez simple. Des trois membres du groupe, seul le bassiste (et parolier régulier) Peter Slager parle le dialecte. «Les dialectes disparaissent aussi les miens. Cela en soi n'est pas
… mauvais. Les langues se développent et parfois on disparaît. Mais avant que ce dialecte ne disparaisse, je voulais l'enregistrer de la seule manière qui me convenait: en chansons », explique Slager lui-même. Pour sortir un album avec des paroles dans le dialecte de son sol natal (le village de Dreischor sur Schouwen-Duiveland), il fallait vraiment qu'il le chante lui-même. La bonne nouvelle est que Butcher le fait très bien. L'interprétation musicale est également variée: parfois un peu folk, parfois un peu plus vers le blues, mais toujours modeste, direct et intime. Cela fait de cette collation un bel ajout au travail du groupe avec lequel Slager est devenu mondialement connu dans son propre pays. (PdK)plus