Il est dommage pour la chanteuse et compositrice Elsa Birgitta Bekman de Noord-Holland que l'émission de télévision culturelle quotidienne De Wereld Draait Door (Le monde continue de tourner) ait cessé la même année que ses débuts. Les maîtres de table avaient sa conscience à cœur et avec ses ballades sensibles au piano, elle aurait pu facilement verser une larme avec le DJ Giel Beelen ou
… avec sa présentation, aussi idiosyncrasique que charmante, elle a réussi à susciter quelques lignes coquines des poèmes du poète Nico Dijkshoorn. Bekman est un multi-instrumentiste, de sang français et suédois, et qui semble aussi avoir un grand penchant pour les romances du passé. Elle a une voix pleine et portée avec un sanglot rauque occasionnel pour ajouter à ses chansons sur la nostalgie, l'évasion et la mélancolie. Des ballades de rêve avec piano et cordes dominent Once In My Life, avec des sorties épicées occasionnelles, comme le jazz manouche qui fait signe à The Kill. Avec cet album plein d'arrangements classiques dramatiques, Bekman fait ses débuts avec confiance, en tant que Florence Welch des Pays-Bas. (MR)plus