L'auteur-compositeur-interprète britannique Jack Savoretti ne peut pas compter sur l'approbation de la presse. Même aux Pays-Bas, sa musique est souvent considérée comme kitsch. OOR a même invité son critique le plus pointu à écrire une critique pointue et créative du septième album de Savoretti, Europiana. On peut se demander si les Britanniques qui ont réussi vont perdre le sommeil à
… cause de cela. Après son précédent album Singing To Strangers (2019), Europiana a de nouveau atteint sans effort la première place des charts britanniques. Les jours de Savoretti en tant qu'artiste folk acoustique sont loin derrière lui et sur Europiana, il joue principalement avec l'euro-disco, la white soul et le smooth rock. Il a été aidé en cela par des personnes qui ne sont pas des moindres : Nile Rodgers et John Oates. Tous deux savent comment une production des années 80 doit sonner, à savoir polie et synthétique. Savoretti semble posséder un bouton avec lequel il peut ajouter un grain à sa voix chaude afin de se déchaîner dans des refrains exaltés. Cela lui fait penser à Michael Bolton. Stylistiquement et en termes de contenu, Europiana est complètement achevé, comme un album rétro passionné. (MRplus