Depuis le début des années 2000, le groupe américain Liars autour d'Angus Andrew manœuvre dans les genres art-rock et avant-garde, avec des résultats mitigés. Sur The Apple Drop, leur musique est mélancolique, comme le trahissent déjà les synthétiseurs machinaux du morceau d'ouverture. Pour Andrew, cet album a été l'occasion de revenir à des travaux antérieurs. On peut y entendre
… plusieurs éléments des albums précédents, mais aussi beaucoup de nouveautés. Le poète et épouse d'Andrew, Mary Andrew, a coécrit les paroles. En outre, la base de cet album réside dans une seule session d'enregistrement avec le batteur de jazz Lurence Pike et le multi-instrumentaliste Cameron Deyell. Cela donne à l'album un caractère d'improvisation et d'imprévisibilité. Les influences électroniques donnent à l'ensemble une couche rêveuse et mélancolique. Sur The Apple Drop, on peut reconnaître les menteurs contraires, comme toujours. (JvQ)plus