Avec ses longues dreadlocks, ses vêtements patchwork et son collier médaillon en cuir épais, Cheikh Lô est une apparence frappante. De cette manière, l'artiste sénégalais montre qu'il fait partie du Baay Fall, une secte islamique mystique progressiste qui croit en la paix et la tolérance. Cette philosophie de vie est également perceptible dans les chansons de Lô. Fils de joaillier, Lô a
… longtemps vécu au Burkina Faso, où c'était une douce incursion d'invités dans la grande maison de Père. Il a été initié à toutes sortes de styles africains, de la rumba congolaise à la musique malienne mandé. Après avoir commencé sa carrière musicale en tant que percussionniste, Lô a commencé à écrire de la musique dans un style panafricain qui mêle le mbalax sénégalais à la salsa cubaine, au jazz et aux diverses traditions musicales africaines. Le quatrième album de Lô, Jamm (= peace), offre un retour nostalgique polyvalent. Chaque chanson évoque des souvenirs, que Lô décrit en détail dans le livret du CD. Pee Wee Ellis et Tony Allen ont joué sur certains morceaux. La musique semi-acoustique de Jamm est tout aussi colorée que les patchs sur les vêtements de Lô. (SvdP)plus