Nicolas Jaar n'est pas ce que vous appelleriez un poney à un tour. Depuis ses débuts acclamés CD (2011), le Chilien de 26 ans s'est impliqué dans une improvisation live de cinq heures, une bande originale (pour le film Dheepan), le groupe expérimental de deux hommes et la mise en place de son propre label (Other People) sur lequel il a sorti un tas d'enregistrements encore plus expérimentaux.
Sur d' Sirens apparaît maintenant aussi, sur lequel Jaar s'est apparemment fixé pour objectif de fourrer toutes les activités susmentionnées dans à peine 40 minutes de musique. La chose la plus intelligente est: il s'en tire largement aussi. Sirens n'est - cela peut être clair - pas une chose facile à faire, mais invite néanmoins à une écoute répétée. Vous découvrez constamment de nouvelles choses, mais en même temps, il est frappant de voir comment l'artiste sonore tisse une chanson dans ses tapis sonores au bon moment. Les meilleurs exemples sont le gouverneur et les trois côtés de Nazareth. Image passionnante pour ceux qui n'aiment pas leurs appareils électroniques en petits morceaux. (RME)plus